Deux jours plus tard, Alejandro et moi nous sommes retrouvés au lycée pour prendre connaissance des résultats du bac !
Tadam !
Et nous l'avons eu tous les deux... Moi avec la mention "très bien" et
Alejandro avec la mention "assez bien".
Alejandro :
Merci, Bléblé ! Sans toi et tes séances de révision forcenée, jamais je
n'aurais réussi à l'avoir, ce satané bac...
VDCUDB :
N'exagère pas, Al ! C'est toi qui l'as passé pas moi... On n'a fait que
réviser ensemble. Le travail, c'est toi qui l'as fourni !
Alejandro : Je t'adore, Bléblé !
Par contre en rentrant, ma joie s'est vite envolée en entendant ma mère appeler l'université pour lui faire un don de 2000§ !!! Avait-elle donc si peu confiance en mes capacités qu'elle se sentît obligée de forcer ma chance d'être acceptée dans un cursus prestigieux ? Mes niveaux de compétence (5 en bricolage, 4 en logique et fitness, plus toutes celles qui n'entrent pas en ligne de compte pour la physique) étaient-ils donc insuffisants à ses yeux ? Et maintenant, comment pourrais-je m'empêcher de penser que si j'étais acceptée, ce serait uniquement à cause de ce pot-de-vin ? Elle venait de me gâcher la joie de cette journée et celle de mon entrée à la fac... Elle n'avait pourtant qu'une seule chose à faire : continuer à ne pas s'occuper de moi, comme durant ces 20 dernières années !
Eh oui... mon anniversaire a fini par arriver ! Et avec lui, la date butoir du pacte passé avec Alejandro pour nos 20 ans !
Bref, Fleur avait invité toute la famille : ici, sur la photo, de gauche à droite, Axelle Roux, la nouvelle femme de mon tonton adoré Momo, mon oncle maternel Soso, ma nounou (qui a été également celle de ma mère — cherchez pas à comprendre les mystères de sa longévité, c'est les Sims !), Shaurya Basu, le cousin d'Alejandro et accessoirement, l'ex petit-ami de Fleur — cherchez pas à comprendre, c'est ma mère ! —, ma tante Nini, la sœur jumelle de Soso, et ma mère...
Je ne sais pas où Alejandro se cache mais il va manquer mon soufflage de bougies !
J'ai ensuite partagé une partie de cartes endiablée avec Momo et sa sœur Léa. La 4è place était normalement réservée à Alejandro mais il n'a jamais daigné se présenter ! Où peut-il bien se cacher ? A-t-il peur soudain que je lui demande d'honorer notre pacte ?
Et voici ma tante Poussière d'étoiles — ou Poupou pour les intimes ! Fleur essaie de calmer la colère de sa demi-sœur en lui lisant une histoire. Oui, je sais, la différence d'âge entre elles deux est étourdissante, mais que voulez-vous ? c'est les Sims !
Alejandro se terrait en fait dans le bureau, où il s'entraînait à programmer sur le pc tout en discutant avec mon autre oncle maternel, Nunu. Il n'a pas l'air gêné de me voir, au contraire, ses yeux pétillent de joie et... d'autre chose.
Enfin, mon oncle nous laisse en tête-à-tête ! J'hésite un moment avant de lui saisir le bras et de l'entraîner dans ma chambre. C'est décidé : ce soir, je vais perdre ma petite fleur d'oranger avec Alejandro. Je peux quand même pas arriver vierge à la fac, non ?
Seulement voilà, arrivés dans ma chambre, nous n'osons plus trop nous regarder. Enfin, Al se décide à prendre la parole :
Al : T'es sûre, Bléblé ? Sûre sûre sûre ?
Et comme j'opine doucement de la tête, il se met à sautiller de joie :
Al : Oh j'arrive pas à croire qu'on va le faire... Si j'avais su, je t'aurais pas acheté de cadeau d'anniversaire, ç'aurait été moi ton cadeau...
Je ne peux pas m'empêcher de sourire face à son exubérance mais la gêne me reprend aussi vite.
VUDCB :
Tu sais, je suis hyper complexée, je suis maigre et j'ai des œufs sur le
plat en guise de nénés.
Al :
Je suis pas mieux logé que toi, je suis épais comme un sandwich SNCF et
j'ai aussi peu de muscles que ma grand-mère...
VUDCB : Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?
Al
: A 3, on retire nos fringues.
Al & VUDCB en
choeur : 1... 2... 3
VUDCB : Pas trop déçu ?
Al :
Non, je te trouve magnifique ! Et toi ?
VUDCB : Cool ton caleçon Star Wars !
Al :
Ouaip... si t'es gentille avec moi, je te laisserai jouer avec mon sabre
laser...
VUDCB, protestant : Mais je suis toujours gentille !
Puis, je saisis enfin l'allusion.
VUDCB rougissant :
Ah d'accord, je viens de comprendre ! Oublie ce que je viens de
dire... Et maintenant, que fait-on ?
Al :
On pourrait commencer par s'embrasser... et ensuite... je pense que les
choses viendront naturellement...
Nous nous sommes retrouvés à genoux sur mon lit, puis, Al a pris mon visage en coupe mais a retardé le moment de m'embrasser tant il semblait stressé. De mon côté, j'essayais de me rappeler le baiser qu'on avait échangé quelques semaines avant les vacances. Puis, je me suis concentrée pour ne pas que nos appareils dentaires restent malencontreusement accrochés quand il a commencé à m'embrasser très tendrement. Accentuant son baiser, il m'a allongée sur le lit avant de se coucher délicatement sur moi.
En tant qu'amis, nous nous étions souvent étreints, mais toujours avec une couche de vêtements faisant barrage entre nos deux corps. Là, je sentais sa peau nue contre la mienne et cette sensation nouvelle me bouleversait. Mon cœur battait la chamade.
Une toux insistante vint interrompre le fil de mes pensées troublées.
Al : Bléblé, est-ce que je pourrais enlever ton... euh... soutien-gorge ?...
J'ai légèrement soulevé le buste pour qu'il puisse le dégrafer tout en fixant obstinément le plafond, rouge de confusion.
VUDCB d'une voix étranglée :
Oh mon dieu ! j'arrive pas à croire que nous sommes en train de faire ce
que nous sommes en train de faire ! Ça fait super bizarre, hein ?
Al, gentiment moqueur :
Ouaip ! Surtout si tu commentes chaque geste que je fais...
VUDCB : Excuse-moi, je suis un peu nerveuse !
Al :
C'est pas grave, je le suis aussi un peu... et puis, il n'y a aucune raison
pour que tu te sentes mal à l'aise, juste parce qu'on va voir nos visages et
nos corps fiévreux et nus se contracter sous l'effet du coït, tu
sais ?
VUDCB :
Pourtant, dit comme ça, c'est encore plus malaisant...
Al, d'une
voix inquiète : Tu veux qu'on arrête ?
- Nan, nan... le
rassurai-je en tirant gentiment sur une mèche de sa tignasse pour
qu'il reprenne là où il s'était arrêté.
Je sentais ses cheveux caresser ma poitrine nue, et je n'en revenais toujours pas de me retrouver dans cette situation... J'allais faire l'amour avec mon meilleur ami... Ses caresses étaient de plus en plus perturbantes et je basculai la tête en arrière du lit, comme pour aspirer une grosse goulée d'air... Je poussai un cri de surprise quand je sentis une grande langue chaude me lécher le visage et me recouvrir de bave. C'était Rigel qui nous observait apparemment depuis un moment et qui se décidait à manifester sa présence.
Al :
Han nan, le chien nous regarde... ça me gêne trop ! Allez, va-t-en le
chien !
Rigel se mit à aboyer et à sauter de côté.
VUDCB :
Chut... tu vas rameuter les adultes...
Al, faisant des moulinets
avec ses bras : Mais va-t-en donc !
Rigel, se méprenant sur les gestes et les injonctions, sauta joyeusement sur le
lit et se coucha contre moi. Je tentai de le faire bouger. En vain.
VUDCB :
Mais tu vas descendre de ce lit, oui, espèce de gros patapouf ?
Rigel me lécha à nouveau le visage avant
d'enfoncer sa gueule entre ses pattes et de gémir d'une manière pathétique.
Al
dépité :
Pfff... je suis sûr que c'est ton père qui l'a envoyé ici pour être sûr
qu'il ne s'y passe rien...
VUDCB : Qu'est-ce qu'on fait alors ?
Al :
Ben rien...
Et il s'allongea de l'autre côté du chien,
entremêlant ses doigts aux miens par-dessus la fourrure de
Rigel. Le chien poussa quelques jappements de joie.
Al
: Ah t'es fier de toi, hein ? Espèce de carpette ambulante...
Puis il se releva sur un coude pour me lancer un regard fataliste.
Al : C'est officiel, Bléblé : nous allons finir puceaux !
Nous avons fini par nous rhabiller et redescendre dans le salon. Mais les invités étaient déjà tous repartis.
Lorenzo :
Tes oncles et tantes étaient déçus de ne pas pouvoir te dire au revoir,
Bléblé !
* puis, avisant Alejandro *
C'est moi ou vous avez mis votre t-shirt à l'envers, jeune homme ?
A ces mots, Alejandro piqua un fard monstrueux
en se rendant compte de sa négligence.
Al : Euh, je vais te laisser Bléblé...
Et en se précipitant pour me faire la bise, son front a violemment heurté le mien. Alejandro a fui sans demander son reste. Du coin de l'œil, j'observais Papa qui s'était mis à caresser joyeusement Rigel.
Lorenzo : Oh, c'est le bon toutou à son Lolo, ça ! Je savais que je pouvais compter sur toi ! Oh, brave toutou à son pépère, va...
Et je compris alors que c'était bien lui qui nous avait envoyé le chien... Avec deux cerbères pareils, je n'étais pas prête de devenir une femme...
Bilan de Vagues dans un champ de blé sur 13 jours :
- Maximum de la compétence fuséologie (3/10) et bricolage (5/10)
- Construire une fusée (avec toutes les améliorations il me semble) et aller
sur Sixam.
- Entrer dans le lot secret d'Oasis Springs
- Ne pas avoir d'autres amis que ses grands-parents (gen.1) jusqu'à leur
mort : Echec (amie avec sa mère, son père et ses oncles et tantes)
- Maximum Astronaute
- Compléter l'aspiration Cerveau exceptionnel 1/4
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